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M.

MACAULAY Francis Sowerby (1862-1937), Angleterre.
Né à Witney (Angleterre), Macaulay, diplômé du collège Saint-John à Cambridge, enseigna avec beaucoup de succès à Kingswood et à l'École Saint-Paul à Londres (1885-1911). En 1928, il fut élu membre de la Royal Society.

MACLAURIN Colin (1698-1746), Ecosse.
Né à Kilmodan (Ecosse), Maclaurin étudia à l'Université de Glasgow dès l'âge de onze ans. En 1717, il commença sa carrière comme professeur de mathématiques au collège de Marischal à Aberdeen et fut, en 1725, nommé à l'Université d'Edinbourg sur la recommandation de Newton. Maclaurin était membre de la Royal Society de Londres depuis 1719.

MAINARDI Gaspare (1800-1879), Italie.
Né à Abbiategrasso (Italie), Mainardi étudia aux Universités de Milan et de Pavie, fut, en 1822, assistant à Pavie, puis professeur de mathématiques. Parallèlement il enseigna au Collegium Ghislieri et au séminaire.

MARKOV Andreï Andreïevitch (1856-1922), Russie.
Né à Riazan (Russie), Markov étudia (1874-78) et enseigna (1880-1905) à l'Université de Saint Pétersbourg (Pétrograd à l'époque). Il fut élu membre de l'Académie des sciences, en 1896. Il participa au mouvement libéral russe du début du 20· siècle. 
Ses premiers travaux portent sur la théorie des nombres, les formes quadratiques, les fractions continues, les limites d'intégrales et les convergences de séries.
C'est cependant ses recherches en probabilité qu'il commence en 1906 qui le porteront à la postérité.
Il introduit de façon précise les processus aléatoires et déontre rigoureusement le théorème de la limite centrale. Il est considéré aussi comme le fondateur de la théorie des processus stochastiques.

MATHIEU Emile Léonard (1835-1890), France.
Né à Metz, Mathieu suivit tous les cours à l'École polytechnique en dix-huit mois. Il passa son doctorat en 1859, mais n'obtint de poste officiel qu'en 1869, quand il fut nommé professeur à Besançon. A partir de 1874, il enseigna à Nancy. 
ses travaux portent sur la théorie des groupes finis, il prolonge les travaux d'ABEL et de SYLOW.
Il découvre en 1861 et 1873, cinq groupes simples finis dint le cardinal se situe entre 7 920 et 244 823 040. Ces groupes portent sont nom.

MAUROLICO Francesco (Messine 1474 - 1575), Italie.
Maurolico est né de parents grecs ayant émigré en Sicile après la Chute de Constantinople (1453). Son père Antonio était médecin, et il devint Conservateur du Trésor. En 1521, Maurolico entre dans les ordres. En 1552, il devient abbé de laCathédrale San Nicolò de Messine. Comme son père, Maurolico était Conservateur du Trésor et fut pour un temps en charge de la réparation et de l'entretien des fortifications de Charles Quint. 
Maurolico correspondait avec des savants tels que Christophorus Clavius et Federico Commandino. Entre 1548 et 1550, Maurolico séjourna au château de Pollina en Sicile, et fit des observations astronomiques du haut de la tour du donjon. Parmi les découvertes astronomiques de Maurolico, on compte la supernova apparue dans Cassiopée en 1572 (le 11 novembre). Tycho Brahe publia les détails de ses observations en 1574 ; la supernova est aujourd'hui connue sous le nom de « supernova de 1572 ». Elle fut observée alors qu'elle était plus brillante que Vénus, avec une magnitude apparente de -4. À partir de mars 1574, sa luminosité était tombée en dessous du seuil de visibilité à l'œil nu. 
En 1569, devient professeur de l'Université de Messine.
Son apport mathématique est sommaire mais on note qu'il est l'un des premiers à utiliser des lettres pour représenter des nombres. Il en fait usage mais sans calculer avec elles et, s'il fait des additions et des multiplications, il introduit une nouvelle lettre à chaque fois. (⇒ symbolisme algébrique). [DaDaPe]

MÉRAY Hugues Charles Robert (1835-1911), France.
Né à Chalon-sur-Saône, Méray, ancien élève de l'École normale supérieure, enseigna, de 1857 à 1859, au lycée de Saint-Quentin, puis se retira pour sept ans dans un petit village près de Chalon-sur-Saône. En 1866, il enseigna à l'Université de Lyon et, à partir de 1867, il fut professeur à Dijon. En 1899 il est élu membre correspondant de l'Académie des Sciences. 
Il donne, le premier, une construction des nombres réels en 1869. Pour cela il considére des classes d'équivalences de suites de Cauchy de nombres rationnels.
Georg Cantor, Karl Weierstrass , Richard Dedekind (avec la notion de coupure de l'ensemble des rationnels) proposeront aussi des constructions de IR. Toutes ces recherches prennent place dans le mouvement d'« arithmétisation de l'analyse ». 

MERCATOR Nicolaus (1620 à Eutin - mort en 1687 à Versailles), Allemagne.
Le mathématicien allemand Niklaus Kauffman change son nom de famille, ce qui était une chose commune à l'époque, en MERCATOR, forme latinisé de «marchand».
[...]

MEUSNIER de la Place, Jean-Baptiste Marie Charles (1754-1793), France.
Né à Tours, Meusnier sortit, en 1775, de l'Académie militaire de Mézières, second lieutenant du corps du génie. Il travailla, de 1779 à 1788, comme ingénieur militaire au port de Cherbourg. Le reste de sa carrière fut militaire. Participant, en 1793, dans l'armée de Custine, à la défense de Kassel, il fut blessé mortellement.
On lui doit le théorème de Meusnier (sur la courbure en un point d'une section plane d'une surface) et le résultat selon lequel les surfaces dont les deux courbures principales sont partout égales, sont les plans ou les sphères.qui .

MINDING Ernst Ferdinand Adolf (1806-1885), Pologne.
Né à Kalisz (Pologne) de parents allemands, Minding étudia la philologie, la philosophie et la physique aux Universités de Halle et d.e Berlin. En mathématiques, il fut un amateur autodidacte. Minding enseigna les mathématiques à l'Université de Berlin (1831-1843) et à l'Université de Dorpat (1843-1883). 
Il poursuit les travaux de GAUSS (1777-1855) sur la géométrie différentielle (1828) et ses travaux lui valent le prix de l'académie de St Petersbourg en 1861.

MINKOWSKI Hermann (1864-1909), Russie.
Né à Alexoten, en Russie, Minkowski a vécu à Kônigsberg dès l'âge de huit ans. Il y fit ses études universitaires, à l'exception de trois semestres à Berlin. Il enseigna aux Universités de Bonn (1885-94) et de Kônigsberg (1894-:'96) et à l'École polytechnique de Zürich (1896-1902). On créa alors à Gôttingen une chaire pour lui. 
Ses travaux portent sur la théorie des nombres et à 18ans, il partage avec J.-B. SMITH le grand prix de l'Académie des sciences de France pour ses recherches sur la décomposition d'un entier en somme de cinq carrés.
Il donne, dans un espace de dimension 4, appelé espace de Minkowski, une interprétation géométrique de la relativité restreinte (établie par Albert Einstein en 1905). Son nom reste lié à l'inégalité dite "inégalité de Minkowski", généralisation de l'inégalité triangulaire ainsi qu'à la notion "d'espace-temps"

MOBIUS August Ferdinand (1790-1868), Allemagne.
Né à Schulpforta (Allemagne), Môbius fit des études de mathématiques et d'astronomie aux Universités de Leipzig, Gottingen et Halle. En 1815, il devint professeur d'astronomie à Leipzig, y dirigea la construction d'un observatoire et en devint le directeur.
Il s'intéresse parallèlement aussi aux mathématiques et notamment à la géométrie projective.
Il introduit (conjointement à PLUCKER et FEUERBACH) les coordonnées barycentriques et les transformations projectives 
En 1818, le mathématicien allemand MOBIUS August Ferdinand (1790-1868) introduit les calculs barycentriques qui préfigurent la notion de vecteurs. [Gueridon] p 106

MOIVRE Abraham DE (1667-1754), France.
Né à Vitry-le-François, A. de Moivre émigra avec sa famille en Angleterre après la révocation de l'édit de Nantes, en 1685. Il avait cependant reçu sa formation mathématique en France, à Saumur et à Paris. A Londres, il donna des leçons particulières de mathématiques pour subvenir à ses besoins. Il était membre de la Royal Society dès 1697. 
C'est en probabilité que son apport est le plus remarqué. il étudie la loi binômiale et introduit la densité de probabilité de la forme
f(x) = k. e - ax² qu'il considère comme sa limite. Il établit alors le résultat : ∫[o;+ ∞[ - x² dx = √(π) / 2 .

En analyse, on lui doit la formule qui porte son nom ( formule de Moivre) ainsi que celle improprement attribuée à Stirling (formule de Stirling).
Il est en outre considéré comme un pionier des mathématiques financières.
En combinatoire, le principe d’inclusion-exclusion permet d’exprimer le nombre d’éléments (ou cardinal) d'une réunion finie d'ensembles finis en fonction du nombre d'éléments de ces ensembles et de leurs intersections. Il se traduit directement en termes de probabilités.
Il est attribué au mathématicien Abraham de Moivre, et connu également (lui ou sa version probabiliste) sous le nom de formule du crible de Poincaré, formule de Poincaré, ou formule du crible.

MOLIEN Theodor (1861-1941)
Né à Riga (Lettonie), Molien fit ses études à Dorpat et à Leipzig. Il enseigna à l'Université de Dorpat (1885-1901) et y passa son doctorat en 1892. A partir de 1901, il fut professeur de mathéématiques à l'Université de Tomsk (Sibérie). 
Il se spécialise dans la théorie des groupes et propose des résultats sur les groupes finis.
Il participe aussi aux dévelopement des nombres hypercomplexes (nommés algèbres aujourd'hui).

MONGE Gaspard (1746-1818), France.
Né à Beaune, fils d'un marchand, Monge put entrer, en 1765, comme technicien à l'École royale du génie à Mézières. De 1766 à 1784, il y enseigna les mathématiques. En 1780, il fut élu membre de l'Académie des sciences et, en 1783, fut nommé examinateur des cadets de la marine. Favorable à la Révolution, Monge devint ministre de la marine (1792-93), fit partie du Comité de salut public, fonda l'École polytechnique, organisa pour Bonaparte l'expédition d'Egypte. La Restauration le priva de tous ses titres et charges.
Il publie peu mais exerce une influence notable sur ses élèves PONCELET, DUPIN, MEUSNIER et RODRIGUES.
Ses cendres furent transférées au Panthéon à l'occasion du bicentenaire de la révolution en 1989.
Son oeuvre porte surtout sur la géométrie. On le considère comme le fondateur de la géométrie projective de de la géométrie différentielle.
Il étudie les surface et dans son Application de l'analyse à la géométrie (avec Jean-Nicolas Hachette, 1807) il introduit la notion de ligne de courbure et les termes ellipsoïde, hyperboloïde et paraboloïde.
Dès 1801, il est le premier à utiliser systématiquement les équations aux dérivées partielles pour étudier les surfaces. [HaSu] p 245
Son nom est attaché aux notations de Monge concernant l'étude des extremums de fonctions de plusieurs variables.
⇒ voir la page sur extremums de fonctions de plusieurs variables.

MONTEL Paul Antoine Aristide (1876-1975), France.
Né à Nice, P. Montel fut étudiant à l'École normale supérieure à Paris et passa son doctorat en 1907. Il enseigna à l'École polytechnique et à la Faculté des sciences de Paris (1911-46). Parallèlement, il était professeur à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, directeur de l'École pratique des hautes études, président du Palais de la Découverte, et membre de l'Académie des sciences depuis 1937. 
Il étudie la théorie des fonctions analytiques et la topologie.

MOORE Eliakim Hastings (1862-1932) 
Né à Marietta (Ohio), Moore parvint au doctorat à l'Université de Yale, en 1885. Après une année passée à G6ttingen et à Berlin, il commença sa carrière aux États-Unis, enseignant à Northwestern University et à Yale. A partir de 1892, Moore organisa le département de mathématiques de la nouvelle Université de Chicago. 
Ses recherches portent sur la théorie des nombres, l'algèbre, les équations intégrale et l'analyse.
Il démontre que deux corps finis de même cardinal sont isomorphe.

MOORE Sir Jonas (Whitbee (Lancashire) 1617, Godalming (comté de Surrey) 1679), Angleterre.
Mathématicien d'abord précepteur du jeune duc d'York, puis professeur de mathématiques à Londres, il devint sous Charles II inspecteur général de l'artillerie et est fait chevalier. A partir de 1674, il devient membre de la Société royale de Londres.
C'est lui qui fit élever l'observatoire de Greenwich (1675) et y fit placer Flamsteed comme astronome. 
Il fut aussi le fondateur d'une école de mathématiques au Christ's Hospital de Londres, dont il était gouverneur.
Jonas Moore est l'auteur de plusieurs ouvrages posthumes : New system of mathematics (Londres, 1681), où il applique toute une méthode nouvelle d'enseignement des mathématiques; A Mathematical compendium (publié à Londres après sa mort en 1705).
On lui prète une des première utilisation du symbole cos (pour cosinus). (voir trigonométrie pour plus de détails) .

MORDELL Louis Joel (1888-1972), USA.
Né à Philadelphie (U.S.A.), Mordell fut éduqué à Cambridge, en Angleterre, au collège Saint-John. Il enseigna au collège Birkbeck à Londres et fut professeur à l'Université de Manchester (1923-45). De 1943 à 1945 il était président de la London Mathematical Society. Ses recherches portent sur la théorie des nombres et les équations diophantienne. Il donne dailleurs son nom à une équation et au théorème qui lui est associé, le théorème de Mordell.

DE MORGAN Augustus (1806-1871), Angleterre.
Né à Madurai (Inde), De Morgan vécut en Angleterre dès sa plus tendre enfance. Après des études au collège de la Trinité à Cambridge, il accepta la chaire de mathématiques au nouveau collège de J'Université de Londres et y resta jusqu'en 1866. De Morgan fut le fondateur et premier président de la London Mathematical Society.
Il travaille sur la logique en mathématique et ses travaux préfigurent ceux de BOOLE.
Il effectue aussi des recherches sur les séries (convergence ou divergence), la théorie des probabilité et l'histoire des mathématiques.